Présentation

Mes réflexions

Mercredi 22 octobre 3 22 /10 /Oct 22:37
Peut-être devrais-je me dire que les séparations ont parfois du bon et me résoudre à accepter la Vôtre, mais cela m'est difficile compte tenu du tableau idéalisé que Vous m'aviez offert de Votre relation.

De plus j'ai beaucoup de peine pour moi également. Pendant deux ans j'ai sincèrement espéré Vous retrouver. Vos premiers messages m'y avaient d'ailleurs encouragée, je me suis accrochée à Vos mots, à mes souvenirs et à mes espoirs. Aujourd'hui l'équilibre instable que j'avais trouvé dans l'attente s'est effondré. Je ne suis pas soulagée par cette séparation qui met fin à mon pseudo devoir moral de Vous attendre. Je ne me forçais pas, malgré les hauts et les bas je désirais toujours plus que tout Vous retrouver.

Je suis encore plus tourmentée à présent. Je pense davantage à l'avenir, je m'y vois très seule et sans amour. Que puis-je espérer alors que Vous-même n'avez pas su préserver Votre couple pourtant si merveilleux?

Du reste le présent est lui aussi cauchemardesque. Je suis fatiguée, triste et anxieuse. Si bien sûr je vis encore quelques moments heureux, je suis extrêmement loin du bonheur utopiste auquel j'aspire. Je déteste la condition humaine, emplie de travail et de souffrance pour si peu de plaisir en retour. 
Je croyais vraiment qu'auprès de Vous deux j'aurais pu trouver tout le merveilleux qui manquait à ma vie. Je ne le saurai jamais.

Par ailleurs, au delà de mes tendances dépressives qui révèlent en moi une profonde nécessité de mettre fin à la tristesse qui me dévore, je résiste tout de même. Je commence toutefois à réaliser que le bonheur parfait que je désire tant n'existe pas alors que j'ai traversé de nombreuses épreuves depuis l'enfance avec la volonté d'atteindre un jour cet idéal impossible.

Votre rencontre a changé ma vie. Vous étiez pour moi la matérialisation de ce que je recherchais. Vous respiriez l'harmonie parfaite. Le peu de temps que Vous avez accepté de me consacrer a été une magnifique offrande. Sur moi Vous aviez une influence si positive, Vous m'avez rendue heureuse et m'insuffliez l'espoir d'atteindre un jour l'idéal que Vous représentiez pour moi.

Votre rupture est donc pour moi la démonstration que jamais je ne pourrai réaliser ma quête. Vous aviez tout et cela n'a pas suffit.

Il va sans dire qu'avant de Vous connaître j'étais déjà rongée par divers problèmes psychologiques, mais Votre séparation a généré en moi une nouvelle problématique. Maintenant que je ne crois plus qu'une véritable plénitude puisse exister, il faut que j'arrive à admettre que ma vie, comme celle du commun des mortels, sera faite de médiocrité, teintée de quelques rires et plaisirs noyés dans la masse des contrariétés voire même parfois de véritables déchirements.

Or je n'éprouve pas le désir d'avancer dans ces conditions, en sachant que mes efforts seront maigrement récompensés et que jamais je n'atteindrai une félicité durable. Je ne sais pas combien de temps j'arriverai encore à me lever le matin dans cet état d'esprit, car affirmer que je suis minée serait un euphémisme, aussi j'entends bien reprendre une thérapie dès que je me serai installée à Paris. 

Actuellement je cherche en effet à fuir la source de mon mal-être... Je me dis que ce prochain déménagement pourrait me permettre d'aller bien. Bien entendu je n'espère pas un instant que cela me transportera dans la perfection de l'univers imaginaire dont j'ai tant rêvé, mais je me dis que ce sera pour moi l'occasion de composer une vie différente et plus heureuse, dans laquelle je pourrai apaiser quelques unes de mes névroses. J'ai donc encore l'espoir que vivre seule, couplé à un suivi digne de ce nom, puisse me permettre d'aller mieux. Si ce n'est pas le cas, alors la question sera à quoi puis-je encore m'accrocher pour tenir jusqu'à ma fin sans chercher à la précipiter.

Comme par le passé, Vous écrire m'a fait le plus grand bien, mais cela ne résout rien pour autant, sans compter qu'en dehors de mon nouveau problème existentiel, l'affaire I. et R. est pour moi tout sauf pliée. Les autres n'existent pas davantage et très franchement, entre vivre quelque chose sans Vous et ne rien vivre du tout, cette deuxième option est encore celle qui me parle le plus. Je n'ai trouvé personne qui Vous arrive à la cheville, en deux ans pas une seule personne n'a su me faire vibrer comme Vous l'avez fait, donc mon enthousiasme à l'idée de vivre quelque chose de différent ne semble pas prêt de se révéler.

Enfin même si Vos problèmes m'affectent profondément, je demeure entièrement à la disposition de chacun d'entre Vous, car même si ce qui est arrivé à Votre couple est dramatique, Vous n'en restez pas moins exceptionnels à mes yeux et très chers à mon coeur.

Tendrement,
e.
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Mercredi 1 octobre 3 01 /10 /Oct 00:00
Mes chers Maîtres,

Avant tout, je tiens à Vous présenter mes excuses pour avoir tellement tarder à répondre. Je n'avais pas trouvé la force de le faire, et encore aujourd'hui je dois dire que je reste bouleversée par ce que j'ai lu. J'ai d'abord voulu me laisser le temps de comprendre, mais finalement mon incompréhension est toujours intacte. En fait je n'arrive même pas à concevoir qu'il soit possible que mon unique modèle d'harmonie et de perfection du couple puisse se briser ainsi. Tout cela me déstabilise, et avec ce que je dois gérer en ce moment j'ai occulté autant que possible cette sombre affaire, dont les répercussions sont pour moi aussi profondes que multiples.
C'est donc perdue et minée que je Vous écris aujourd'hui, pour Vous faire part de mes rares certitudes. D'abord il n'est nullement question pour moi de me permettre de juger la décision de ma Maîtresse, qui avait sûrement d'excellentes raisons pour agir ainsi et cela même si celles-ci m'échappent totalement, d'autant plus que mon Propriétaire est l'homme le plus formidable de la terre... Ensuite il va sans dire que j'ai beaucoup de peine, et que mes espoirs ont volé en éclats. Toutefois je dois dire que si Votre séparation me dépasse au plus haut point, je ne peux Vous imaginer L'un sans L'autre, donc je pense que l'avenir peut encore réserver de belles surprises, pour Vous comme pour moi.

Du reste il va sans dire que je ne souhaite pas profiter de la situation pour faire n'importe quoi, que Vous demeurerez mes uniques Maîtres et que je serai toujours là pour Vous.

Pourvu que cela s'arrange entre Vous. Tout ce que je Vous souhaite, c'est d'être heureux, et je prie pour que cela soit de nouveau le cas très bientôt. 

Je Vous écrirai encore, soyez en sûrs, mais j'ai besoin de temps avant de prendre la moindre décision.

Votre propriété qui Vous adore
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Samedi 23 août 6 23 /08 /Août 20:22
Pour l'anniversaire de ma belle I., j'ai eu envie de venter quelques-uns des mérites qui sont les siens. Comme toujours mes propos seront assez désordonnés, mais j'espère qu'ils parviendront tout de même à montrer à quel point ma Dominante est une jeune femme extraordinaire.
Malheureusement je dois commencer par dire que je La connais fort peu, mais j'en sais assez pour dire que ma Maîtresse est une perle. Douce, élégante, jolie, distinguée... elle dégage une autorité naturelle qui à aucun instant ne m'a semblée feinte. C'est vraiment la Maîtresse idéale, avec un grand "M"... Un seul de Ses regards suffit à rassurer, tout en offrant le désir de Lui obéir dans la seconde... I. m'a troublée, Elle est hors du commun. Intelligente, cultivée, Elle exalte aussi une joie de vivre pour le moins communicative. La toucher est un bonheur, Son grain de peau est doux et lisse, Ses formes harmonieuses un régal pour les sens, Son petit minou sans doute le seul auquel j'aurai encore envie de goûter, puisque ce dernier est un délice... Bien entendu il n'est pas question pour moi d'omettre la perfection de Ses magnifiques seins, aussi agréable sous les caresses de ma langue comme de mes doigts... Mais je pense aussi à Son visage d'ange, qui dissimule effectivement une amante exigeante. Néanmoins je ne La trouve pas redoutable, car si ma Propriétaire sait être dure, c'est aussi une personne accueillante et chaleureuse, à l'écoute de mes désirs et de mes craintes, mais aussi attentive à ce que je ressentais entre Ses mains.

Je pense beaucoup à Elle, à Lui aussi naturellement... D'ailleurs je crois toujours qu'être privés des êtres qui nous sont chers est une douleur cruelle et intolérable... sans compter que le plus dur est qu'il n'existe aucun autre choix que de faire avec.

Leur propriété
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Samedi 16 août 6 16 /08 /Août 20:24
Si je suis bien obligée de vivre sans Eux, parce que je n'ai pas le choix, il y a des jours où c'est extrêmement douloureux de devoir faire avec. Ils me manquent, j'ai besoin d'Eux, qu'Ils me rassurent, qu'Ils me caressent, qu'Ils m'embrassent, qu'Ils m'ordonnent, que mon dressage se poursuive enfin. D'ailleurs, si je pouvais supplier quelque chose à genoux devant Eux, ce serait de me soumettre, de faire de moi Leur  esclave et encore tout ce que mes Dominants pourraient désirer de moi. Mais le désir est tout un problème. En ce qui me concerne mon sexe coule le plus souvent dès que mes pensées se tournent vers mes Propriétaires. En revanche je sais qu'Eux n'ont plus envie de moi, tout du moins plus comme avant. La découverte est une époque depuis longtemps révolue, à cela s'est ajoutée la déception, sans compter celle de mon physique mais aussi de ma maladresse, de mon absence de sensualité... Je ne suis cependant pas là pour m'autoflagellée, mais avant tout parce que je veux me prendre en main ( il faut bien que quelqu'un le fasse et je pense qu'avant que mes Propriétaires puissent envisager quoi que ce soit tout doit déjà être limpide dans mon esprit ). Aujourd'hui je ne désire plus qu'une chose: progresser. Il faut vraiment que je m'améliore sur de nombreux points, afin que mes Dominants soient de nouveau attirés par moi... Car cette prise de conscience est rude. Mes Propriétaires n'ont pas envie de moi. Y penser me fait très mal, beaucoup trop pour moi, c'est pourquoi il faut que ça change, et c'est d'abord à moi de changer, par tous les moyens qui me sont accessibles. Ce sera d'autant plus difficile qu'un travail sur mon corps, aussi difficile soit-il, n'est pas la seule clef. Il faut que je me cultive, que je devienne une femme, que je sorte enfin de mes manipulations infantiles...
Je veux arrêter de trouver des excuses pour ne pas faire, pour enfin trouver des solutions pour satisfaire.

Leur propriété
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Lundi 11 août 1 11 /08 /Août 15:28

Il y a quelques jours, j'ai eu le grand plaisir de lire un récit de mon Dominant, dans lequel il racontait son départ précipité pour les Etats-Unis, afin de se rendre à quelques concert... Jusque là rien de surprenant, quand on a les moyens financiers de s'offrir le voyage, cela facilite tout de même sérieusement la décision de faire une escpade.
Mais ce que j'ai adoré, c'est découvrir de quelle manière ce cher R. a réussi a sympathiser avec les musiciens, à se faire inviter dans leur chambre d'hôtel, discuter avec eux pendant des heures, écouter des titres inédits qui ne sortiront peut-être jamais... et j'en passe.
Ce qui est excitant aussi avec mon Propriétaire, c'est qu'Il arrive à faire des trucs tellement dingues que la majorité des autres fans n'oseraient quant à eux même pas en rêver. D'ailleurs je trouve que sa vie est d'une manière générale très exaltante... R. est vraiment extraordinaire, et cette petite anecdote n'est qu'une raison parmi tant d'autre qui fait que je l'admire et que je le vénère autant.
Bien sûr j'adore aussi ma Maîtresse, mais je suis vraiment triste de ne pas avoir encore quelque chose d'Elle, comme c'est le cas pour mon Propriétaire à travers Son forum.

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Samedi 26 juillet 6 26 /07 /Juil 12:16

Les hommes sont souvent d'une bassesse affligeante... Vendredi un collègue m'a fait une déclaration toute mignonne, m'affirmant entre autre qu'il me trouvait très belle et qu'il pensait tout le temps à moi.
C'est quand même dingue tout ce qu'un mec est prêt à dire  ( car je serais étonnée s'il pensait ne serait-ce que le quart de ce qu'il a dit ) pour mettre une femme dans son lit. Finalement le célibat a quelques avantages, surtout quand on s'y tient, car il évite de se laisser malmener par des fripouilles.
Mais d'un autre côté avoir quelqu'un qu'on aime à ses côtés peut éviter de devenir folle de ses chiennes... En effet je crois qu'il ne se passe plus une journée où je ne rappelle pas à mes petites peluches d'amour combien je les aime.

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Samedi 12 juillet 6 12 /07 /Juil 20:16

Puisque je ne supportais plus ma monitrice d'auto-école ( qui m'avait dégoûtée de la conduite ), j'ai demandé à changer et je crois que pour me punir d'avoir osé faire cette requête, j'ai eu droit au type le plus bizarre qui puisse se faire. Il passe son temps à draguer les élèves... pourquoi pas? Après tout quelques gentillesses, pourvu qu'elles ne soient pas déplacées, font quand même sourire. Mais ce qui me surprend, ce sont quelques unes de ses paroles, en l'occurrence me menacer de me mettre la fessée si je n'écoutais pas bien les consignes... Je refuse, il me répond "je suis sûr que ça te plairait". Franchement je trouvais ça amusant. Par contre lorsqu'il m'a dit quelque chose comme "tu m'appartiens", je l'ai gentiment envoyé promener en affirmant que j'appartenais déjà à quelqu'un. Ensuite tout a été assez normal, donc je préfère m'en tenir à ce pervers très sympa plutôt que de perdre encore un mois avant d'obtenir des heures avec quelqu'un d'autre. Néanmoins je ne veux pas tolérer de paroles en contradiction avec mon tatouage, à tel point que si j'entends quelque chose de déplaisant je pourrais fort bien décider de lui montrer à quel point je suis déjà prise. Du reste, je suis surprise que ce type, tout dragueur soit-il, puisse afficher ainsi la certitude que ça me plairait. En fait je me demande simplement si mon attirance pour la soumission est devenue flagrante. Mais de toute manière le moniteur avait tort puisque je ne conçois pas cela sans mes Propriétaires légitimes.

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Samedi 28 juin 6 28 /06 /Juin 03:49
Mes Propriétaires m'avaient affirmée il y a déjà longtemps que je détruisais tout ce qu'il y a de beau autour de moi. J'espère encore que c'est faux. Pourtant tous mes actes, entre mes emportements et mes maladresses, tendent à conforter Leurs dires. Même ma mère m'a dit ce matin que tout ce qui m'arrivait en ce moment ( en l'occurrence des poisses à répétition ) n'était que la réponse à ma méchanceté gratuite. Pour ma part je ne crois pas au destin ni à la croyance qu'un jour ou l'autre ceux qui font du mal aux autres finissent pas le payer. Mais la question n'est pas là. Les personnes que j'aime le plus au monde s'entendent pour dire que je suis méchante. C'est vrai que ma relation avec ma mère est violente, car si nous nous aimons nous ne nous supportons pas bien longtemps. C'est fatigant. Mais je pense qu'à un moment donné je suis forcée d'admettre que tout ne peut pas être la faute des autres. Je ne peux pas multiplier les relations conflictuelles sans finir par réaliser que je suis le coeur du problème.
Mes défauts sont innombrables, c'est certain. Toutefois je suis dépassée par ce que je suis. J'aimerais savoir ce qui fait que je suis aussi imparfaite. Peut-être est-ce parce que je suis dépressive, c'est possible. Sinon, le problème pourrait résider dans ma nature profonde, ce qui expliquerait pourquoi mes mauvais souvenirs concernant mes relations sociales remontent à la maternelle.
En fait je me sens inadaptée à notre monde. Tant de choses m'échappent. Mes copinages actuels sont certes sereins, mais c'est peut-être parce que ceux-ci sont neutres au possible. Je ne m'engage pas beaucoup, j'ai le sentiment de me dévoiler peu, mais je sais aussi que je suis tellement facile à cerner qu'on peut lire en moi comme dans un livre ouvert.
Par exemple j'ai trouvé déconcertante l'aisance avec laquelle mes Propriétaires avaient pressentis que je n'étais pas digne d'Eux. Aussi lorsque je trouve le moyen d'envoyer en l'air notre relation pour une fille encore plus vicelarde que moi ( en ce qui me concerne le don de la manipulation m'est parfaitement étranger ), je me fais vraiment peur. Je tenais déjà sincèrement à mes Propriétaires, pourtant j'ai mis notre relation en danger au lieu de la préserver. Le pire c'est que j'y tenais vraiment et que je ne voulais surtout pas la voir cesser.
Ce que j'ai vécu avec Eux a été très intense. J'ai la certitude de ne jamais revivre cela avec qui que ce soit d'autre. Mais je serais probablement la plus heureuse des femmes si mes Dominants avaient de nouveau l'immense bonté de bien vouloir s'occuper de moi...
Si j'ai employé "probablement" et non "sûrement", c'est parce que mon esprit tordu me fait peur. Si bien sûr je souhaite profondément Les retrouver, je n'ai même pas la certitude que je ne gâcherais pas tout encore une fois.
Naturellement ce n'est pas ce que je désire, mais peut-être que j'aurais raison de me méfier de moi.
Je suis peut-être vraiment mauvaise. Par exemple j'avais invité ce soir à diner une personne pour qui j'ai eu de la peine, mais l'idée de jeter un oeil à son sac à main m'a traversée l'esprit. Je n'en ai rien fait, mais je regrette d'y avoir seulement pensé. D'ailleurs, peut-être est-ce la malchance, mais ma mère s'est quand même retrouvée à l'hôpital pour une allergie à la pomme d'amour que je lui avais achetée parce que j'avais envie d'être gentille après une de nos nombreuses disputes.
J'attire les problèmes, c'est terrifiant. Même pour ma famille je suis source d'ennuis et de contrariétés. Le mieux serait sans doute que je disparaisse sous terre afin de cesser de faire du mal à ceux que j'aime, mais je sais bien que ce n'est pas envisageable. J'imagine que la solution la plus évidente serait de retourner voir un psy, encore un autre jusqu'à en trouver un avec qui je me sente vraiment bien et qui ne me rit pas au nez devant mes confidences les plus intimes. Je suis sûre que ma psy me méprisait. Je ne suis certes pas experte en relations humaines, loin de là, mais je pense encore être capable de reconnaître le dédain dans la voix d'une personne qui ne cherche franchement pas à s'en cacher. Le pire c'est qu'au début ça allait plutôt bien avec elle, bien mieux qu'avec ses prédécesseurs, pourtant j'ai réussi à instaurer un profond malaise rien qu'en la consultant tous les quinze jours.
Malheureusement ce message ne contient pas de réponse à mes questions, je me sens complètement perdue et déprimée, sans savoir quoi faire pour mettre fin à tout le mal qui émane de moi. Peut-être devrais commencer par prendre l'air davantage afin de ne pas m'enfermer dans un mélodrame, toutefois j'aspire bien plus à rester cloitrée dans ma chambre et à passer le plus de temps possible dans mon lit afin d'essayer d'occulter ce qui me ronge.
Finalement ce que j'aime le plus, c'est dormir, car là au moins je ne fais souffrir personne. Il est grand temps que je me prenne en mains. Mais j'ai beaucoup de mal à mener mes propres réflexions sur ce que je suis et ce qui serait bon pour moi, aussi j'ai tendance à espérer un soutient extérieur pour décider à ma place, sauf que je crois qu'au fond il n'y a que moi qui puisse vraiment savoir ce qu'il me faut. Seulement pour le moment je n'en sais rien du tout, je ne me fais pas confiance et je pense effectivement que je gagnerais à me méfier de ce que je pense. L'un de mes récents messages en est la preuve. J'ai très vite regretté ce qui m'avait initialement semblée être la meilleure alternative.

Leur propriété, qui n'a rien d'un cadeau
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Jeudi 26 juin 4 26 /06 /Juin 02:43

En décembre 2006, mon amie sophie m'avait profondément énervée, si bien que j'avais décidé à l'époque de couper les ponts. Sauf que depuis tout ce temps je ne l'avais jamais revue, aussi je me suis inquiétée pour elle. Le jour de mon anniversaire, j'ai voulu lui téléphoner. Elle était de toute évidence troublée mais ravie par mon appel, m'expliquant qu'elle avait entrepris de m'écrire une lettre deux semaines plus tôt mais qu'elle ne savait pas trop comment la tourner.
Nous avons longuement discuté et j'étais sincèrement contente de savoir qu'elle allait bien. Seulement, comme je l'imaginais, je n'en désire pas davantage. De même, si sophie était très contente que je la recontacte, je pense que ces désirs sont comparables aux miens, c'est à dire en rester là sans pour autant s'en tenir à mon "ferme" choix de couper les ponts.
Du reste, si en toute franchise je ne crois plus que nous nous retrouverons un jour tous les trois, je me réjouis tout de même qu'une telle situation ne puisse pas se produire avec mes Propriétaires. En effet j'en étais arrivée à me demander si elle était en vie, alors que mes Propriétaires savent quant à Eux que je me porte bien en dépit des hauts et des bas que je rencontre. Donc si cette "curiosité" n'attire pas mes Dominants, au moins je ne risque pas l'affreuse déception de Les intéresser durant quelques heures pour ensuite retourner aux oubliettes. Leur indifférence à mon égard est en fin de compte très stable et sans surprise. Au moins je n'attends plus rien, je ne suis plus en train de pleurer devant mon pc avec l'espoir de recevoir un mail de Leur part. Donc en dehors des périodes où je réfléchis au fait que je ne Les retrouverai certainement jamais, les moments où j'occulte tout cela pour ne penser qu'à un passé heureux ou à un avenir improbable, somme toute je ne vais pas si mal.

Leur propriété

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Jeudi 19 juin 4 19 /06 /Juin 14:02

Le silence de mes Propriétaires pour mon anniversaire, ajouté à deux messages en tout et pour tout en un an, m'a vraiment vexée, minée, blessée... Mais si j'ai effectivement eu beaucoup de peine, ce n'était pas une raison pour me permettre de réclamer une réponse à mes Propriétaires.
J'ai fâcheusement tendance à toujours tout voir en noir, aussi je me suis lamentée sur mon sort plutôt que de me réjouir que mes Propriétaires me permettent encore de tenir mon journal. D'ailleurs au fond je ne pense pas qu'I. et R. se soient entièrement détournés de moi. J'imagine qu'Ils apprécient le fait que je me considère comme Leur esclave et que même s'Ils ne souhaitent malheureusement pas faire usage de moi, qu'Ils ne désirent pas pour autant que je renonce à Les retrouver.
Autrement je ne peux pas expliquer que mes Dominants ne me rendent pas ma liberté. Cela dit cette expression me pose un problème, car je ne vois pas en quoi retrouver le plein usage de mon corps pourrait s'associer à l'apaisement de mon esprit. En fait si mes Propriétaires prenaient une décision, je la vivrais sans doute dans la douleur de l'abandon et non dans le plaisir de la libération. Finalement c'est avec Eux que je serais la plus libre, la séparation étant pour moi une contrainte. Actuellement je me sens dans une situation intermédiaire. Si je suis loin de m'en satisfaire, car le manque de mes Dominants est très dur à vivre, il est clair que ma situation pourrait être pire.
D'abord je crois que mes Propriétaires me détestent et me méprisent bien moins qu'au moment de l'éclatement de notre charmant trio. Or c'est très important pour moi que mes Propriétaires m'accordent une certaine valeur. En ce qui me concerne je Les admire, mais je n'en attends pas tant de Leur part. Toutefois je pense avoir encore du chemin à faire pour que mes Propriétaires puissent penser de moi que je suis quand même une fille bien, capable de vivre une relation épanouie sans la mettre systématiquement en péril.
Du reste, malgré mon emportement puéril des derniers jours, j'ai l'impression d'avoir changé en bien depuis que je Les ai rencontrés. Je suppose que la souffrance, lorsqu'elle n'est pas destructrice, permet de murir. Or j'ai été pour le moins vernie cette année entre le silence de mes Propriétaires et mon concours qui m'a mis une pression et un stress souvent insupportables. Enfin en dehors de mon poids dont je suis loin d'être satisfaite, je me sens vraiment mieux dans ma peau.

En fait, je suis là avant tout pour présenter des excuses à mes Propriétaires. Je pense que j'ai eu tort d'écrire le précédent article, d'ailleurs je l'ai encore plus mal vécu que Leur silence. J'espère qu'I. et R. me pardonneront cet écart, même si je suis allée à l'encontre de mes convictions en m'octroyant le droit d'essayer de vivre ma vie sans Eux, surtout que ce n'est pas pas du tout ce que je désire.

Leur propriété, qui aimerait beaucoup le rester et l'être plus encore

Par Votre Soumise - Publié dans : Mes réflexions
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