Offerte à Eux : le Journal d'une jeune soumise

Lors de ma dernière lecture de mes bonnes résolutions pour 2007, j'ai remarqué agréablement qu'il n'y en avait pas une que je n'aurais pas respectée. En même temps, un an après les avoir rédigées, je suis obligée de me rendre à l'évidence quant à la facilité voire même au strict minimum que celles-ci représentent. Il s'agissait pour l'essentiel de m'engager à Les attendre et à Leur faire confiance... il n'y avait en cela aucune difficulté. Après tout, il n'y a rien de plus naturel comme comportement à l'égard de Propriétaires auxquels on tient et qu'on admire.

Cependant, j'ai commis une grave erreur, sur la durée qui plus est, qui a été de me laisser aller et de ne faire attention à mon physique que par intermittence. Le résultat est aujourd'hui assez désastreux et semble en totale contradiction avec ma vision de la soumise idéale. En effet, je m'imagine dans tous mes fantasmes avec près de 20 kilos de moins, ce qui souligne combien je suis loin de l'image que j'aimerais Leur offrir. En outre, je m'étais déjà engagée à maigrir et je n'y suis encore pas parvenue. Pour cela je n'ai pas d'excuse ni même d'explication qui soit à peu près cohérente.

En somme, cette année je n'ai rien accompli de difficile. Je suis vraiment restée dans une certaine facilité qui me semble honteuse, surtout que maintenant qu'une possible rencontre devient imminente je suis vraiment face à cette contradiction que mes Propriétaires n'auraient en aucune façon pu ne pas relever tant elle est flagrante.

Aussi ai-je très peur que si cette rencontre ( que j'ai profondément espérée ) se concrétise, que mes Propriétaires ne souhaitent plus jamais me revoir à cause de cette faute qui en plus a le démérite de ne pas mettre en valeur mon tatouage.

Donc pour ce qui est de mon sentiment quant à cette année, je pense qu'il aurait globalement pu être assez positif si je n'avais pas encore fait n'importe quoi avec mon poids.

Enfin, pour ce qui est de mon ressenti quant à cette année d'attente, je peux encore dire que mon moral a été très fluctuant avec un désir toujours aussi fort de Les retrouver mais aussi de très pénibles moments de doutes et d'inquiétudes quant à l'incertitude de mon futur avec Eux.

Du reste, j'espère très vivement que cette nouvelle année sera plus riche pour notre relation que la précédente. Aussi je crois qu'il faudra que je m'y investisse encore davantage, y compris au quotidien face à mes désirs frénétiques de nourriture qui sont clairement, pour moi tout du moins, en contradiction avec les contraintes que devrait respecter une soumise digne de ce nom, ce que je désire toujours aussi sincèrement devenir.

Leur propriété

Cela fait déjà deux fois que la monitrice d'auto-école s'amuse à me crier dessus et à me stresser au possible.... mais pour moi qui suis très émotive et assez orgueilleuse, c'est tellement insupportable qu'arrivée chez moi je m'effondre en larmes. Devant elle je me contiens, elle ne mérite pas de voir mes larmes couler.

Cependant, ce que j'aimerais, c'est qu'elle soit sévèrement corrigée pour me torturer ainsi... ce serait tellement bien que mes Propriétaires s'en chargent. La voir attachée à quatre pattes, fouettée par ma belle I. tout en se faisant malmener la bouche par mon cher Propriétaire. J'aimerais la regarder se faire humilier par Eux, qu'Ils la remettent à sa place...

Certes, je suis ridicule ( mais enfin une fille qui avoue publiquement qu'on ne veut même pas d'elle comme objet sexuel, et cela depuis plus d'un an, n'est pas à ça près). Toujours est-il que je déteste qu'on me fasse pleurer car c'est quelque chose que j'aimerais Leur réserver. D'autre part je ne suis qu'une piètre conductrice et même si ce n'est pas un drame, je l'aurais tuée tout à l'heure quand elle m'a expliqué quelque chose et qu'elle s'est permis de me dire que je donnais l'impression de n'avoir rien compris à ce qu'elle disait. Ce n'est pas parce que j'aspire à être Leur soumise que j'apprécie que le premier venu me prenne de haut.

Mais avec I. et R., je ne suis pas pareil... je pourrais ramper et supplier devant Eux en plein Paris s'Ils me le demandaient. Avec mes Propriétaires beaucoup de peurs et de tabous s'envolent car je ne pense plus aux autres, je rentre dans une bulle protectrice où nous sommes seuls avec toutefois quelques figurants éventuels auxquels je ne prête plus attention.

Leur propriété, qui a particulièrement envie de Les laper comme une chienne

Depuis quelques jours j'apprends à conduire, ce qui n'est pas vraiment mon fort. Mais ce qui m'a quelque peu surprise mercredi, c'est qu'une fois au volant, ma monitrice d'auto-école m'a dit que je ferais bien de demander à la jeune femme qui venait tout juste de conduire la façon dont elle l'avait torturée... précisant d'autre part qu'elle gardait certains instruments avec elle au niveau de la boite à gants ou du vide poches mais que le "lourd" se trouvait dans le coffre.

Je me suis sentie particulièrement confuse...

Mais ce n'était rien, car entre temps on m'a confié les pédales et ma prestation ayant été plus que laborieuse, je me suis vue verbalement menacée de la cravache... Quelle gêne! Comment savoir où me mettre alors que la seule réponse qui me brûle la langue est "pas question, même si cela fait longtemps que je meure d'envie d'avoir la peau rougie, je réserve ce soin à mes seuls Propriétaires".

Donc que cette femme fusse sérieuse ou non, je n'en ferais rien, ou plutôt je ne la laisserai rien me faire.

Cela dire je demeure toujours étonnée car ce n'est à mon sens pas banal de d'être aussi gentiment menacée pas une inconnue... en même temps il m'en faut peu puisque lorsque ma voisine a employé le mot "badine" pour m'expliquer ( sur le ton de la plaisanterie) la bonne éducation de son chien, je me posais déjà quelques questions quant à ses moeurs. Mais pour ce dernier point, je pense que le problème vient de moi car j'ai fâcheusement tendance à faire des suppositions houleuses liées à mon esprit sans doute un peu trop pervers.

Leur propriété

A cette heure là, j'étais sans doute en train d'admirer mon dos devant le miroir de ma chambre. J'étais un peu triste de voir que les jolies marques laissées par mes Propriétaires au cours de l'après-midi s'étaient déjà largement effacées. Néanmoins, j'avais souhaité "immortaliser" ces traces en me photographiant sur mon lit, à quatre pattes dessus. Je me demande si I. et R. les ont gardées, celles-là et les autres.

Toujours est-il que ce  vendredi 28 juillet 2006 fut l'un des plus beaux jours de ma vie, j'espère ne jamais l'oublier. Pour vivre de nouveau des instants tels que ceux-là, je suis prête à faire preuve de patience tant qu'il en faudra. Je pense aussi que la date d'aujourd'hui a tout pour m'inquiéter puisqu'elle souligne le fait que mes Propriétaires ont fort bien su se passer de moi durant tout ce temps... alors pourquoi pas plus? Mais je n'y pense pas vraiment. Inconsciemment, je préfère sans doute occulter ce qui me fait souffrir.

Mais mes Propriétaires me manquent, et j'étais particulièrement triste tout à l'heure. Pour me consoler, j'étais prête à venir près de chez Eux afin de Leur faire livrer des fleurs... c'est l'heure tardive qui m'en a dissuadée car j'aurais probablement trouvé porte clause chez le fleuriste.

D'autre part, je me souviens que lors de notre visite chez Cris et Chuchotements, j'avais demandé à boire un diabolo... mais cette boisson n'y était pas servie. Mais peu de temps après, nous sommes allés dans un bar où se trouvaient des travestis ( ou des transsexuels? ), et j'étais amusée par mon espèce de déguisement de prostituée que je n'aurais absolument pas assumé si je n'avais pas été avec Eux. Mais là, j'ai eu mon diabolo, et depuis, à chaque fois que j'en bois un, je repense à mes Propriétaires et à cette merveilleuse escapade hors du temps.

Leur Propriété

Devenir médecin ainsi que devenir la belle soumise de mes Propriétaires, I. et R., en étant à la fois Leur oeuvre et Leur fierté ferait de moi une femme comblée. Bien entendu, avoir le métier que je désire compte beaucoup, mais je sais aussi que cela ne sufirait pas à me rendre heureuse tandis qu'être entre Leurs mains m'offrirait déjà bien assez de bonheur pour que je ne puisse pas en désirer davantage.

e.